SAINT NICOLAS

Voici une sculpture représentant saint Nicolas, ce Nicolas né à Patare en Lycie, province antique de l’Asie mineure (actuellement la Turquie), vers 270 et mort à Myre, en 343, alors qu’il y est l’évêque.

Patron des écoliers, son culte est attesté depuis le VIe siècle en Orient et s’est répandu en Occident depuis l’Italie à partir de XI siècle.

Canonisé, il a été proclamé protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métier.

Il est l’un des saints les plus connus et vénérés de l’Église orthodoxe, réputé entre autres pour ses miracles. On le disait d’une grande bonté et à l’écoute des gens. Il apportait de l’aide et distribuait des cadeaux aux nécessiteux. Ayant hérité de la fortune de ses parents décédés à cause de la peste, il la partageait parmi les pauvres.

Son culte s’est beaucoup développé en Europe occidentale, après l’arrivée de ses reliques à Bari en Italie en 1807.

N’est-il pas aussi celui qui distribue des cadeaux aux enfants sages?

Au Québec, entre autres, les élèves de l’école primaire d’Hérouxville, tenue par les sœurs de l’Assomption-de-la-Sainte-Vierge, dans les années 1935-1940, chantaient cette courte chanson, dite la chanson de saint Nicolas :

– Apportez-moi du suc (sucre) tout mon petit panier.
– J’irai à l’école, j’apprendrai mes leçons.
– Je serai doux et sage comme un petit mouton.

Don d’un collectionneur
Collection Musée Pierre-Boucher
1987 64 S