Ce moine, barbu, grisonnant, tonsuré, de profil, aux sourcils épais et fournis et au regard à peine perceptible, est vêtu de la robe brune typique des franciscains, avec son large capuchon.

Un moine ou une moniale est le nom donné à celui ou celle qui, au sein d’une communauté religieuse, mène une vie essentiellement orientée vers la prière, l’abstinence et l’austérité. Les moines vivent généralement dans une abbaye ou un monastère.

La tonsure du moine consiste à raser une bonne partie de ses cheveux, surtout ceux au sommet du crâne, en ne conservant que les cheveux autour de la tête. Cette coutume, adoptée par les moines dès le Moyen-Âge, indiquait le renoncement à toute séduction.

Quant à l’artiste, Charles-Édouard Armand-Dumaresq, il est né en 1826 à Paris. Son père, Gabriel Armand, est peintre. En 1858, Charles-Édouard est autorisé, par décret, à rajouter le nom de sa mère, Dumaresq, à son patronyme.

Charles-Édouard est aquarelliste, dessinateur et peintre. Au début de sa carrière, il préfère représenter des thèmes religieux. Ensuite, alors que se tient l’Exposition universelle de Paris en 1867 et qu’il y expose une de ses pièces maîtresses Cambronne à Waterloo, l’artiste s’inspire désormais de sujets militaires. Il étudie chez Thomas Couture (1815-1879), peintre et professeur d’art français. Ce dernier a d’ailleurs enseigné à de jeunes artistes qui sont devenus de véritables sommités de l’art, dont Édouard Manet (1832-1883).

Certaines des œuvres d’Armand-Dumaresq se retrouvent notamment au Château de Versailles et à la Maison-Blanche à Washington.

Charles-Édouard Armand-Dumaresq est décédé à Paris en 1895.

Don d’un collectionneur
Collection Musée Pierre-Boucher
1987 1060 P