L’ÉGLISE PAROISSIALE DE TROIS-RIVIÈRES

L’église paroissiale de Trois-Rivières est construite en 1714 sous l’administration du père Joseph Denys, premier récollet canadien, qui a été supérieur et curé de la paroisse de l’Immaculée-Conception de Trois-Rivières entre 1710 et 1717.

En 1735, on construit une chaire et un banc d’œuvre.

En 1745, on bâtit une sacristie neuve.

En 1769, on achète une cloche.

En 1783, on construit un presbytère au sud-ouest de l’église, près du Platon et en face de la porte du cimetière.

En 1787, on installe une cloche neuve.

En 1788, on répare le chœur de l’église.

En 1796, on refait le clocher de l’église paroissiale.

Le révérend François Noiseux, aussi appelé François-Xavier, après avoir occupé la cure de Beloeil, devient curé à Trois-Rivières (1796-1812).

C’est lui qui achète, en 1798, un calice en argent datant de 1748, puis un ciboire et un encensoir.

En 1805, on construit une nouvelle sacristie de 24 pieds par 30 pieds.

En 1812, on refait la voûte.

En 1817, on recouvre l’église en fer-blanc.

En 1818, on commence de grandes réparations à l’église. Sous la gouverne du révérend Louis-Marie Cadieux, vicaire général et curé de 1819 à 1835, on embellit et restaure l’église. Ces travaux se terminent en 1822. Le baldaquin, la chaire, la voûte et le banc d’œuvre sont réalisés par d’habiles artistes et artisans sous la direction de François Normand (1779-1854), sculpteur.

En 1824, l’abbé Cadieux achète un orgue.

En 1825, il achète une horloge pour la sacristie.
En 1831, on assiste à l’érection canonique de la paroisse.

En 1832, on construit un mur de pierres autour du cimetière et du presbytère.

En 1835, le nouveau curé nommé est l’abbé Thomas Cooke, celui-là même qui deviendra en 1852, année de l’érection du diocèse, le premier évêque à Trois-Rivières.

En 1841, le chemin de croix est installé solennellement par Mgr Forbin-Janson, évêque de Nancy et de Toul, en France, au milieu d’un immense concours de fidèles et en présence de 20 prêtres.

En 1852, le 15 août, on cède les biens de la fabrique au nouvel évêque.

En 1855, on bénit une cloche à l’église paroissiale et on fait une porte dans le transept, du côté de la rue.
En 1901, Mgr François-Xavier Cloutier, 3e évêque du diocèse, fait restaurer au coût de 13 000 $ l’église de la paroisse; on a conservé avec soin l’ancien cachet, tout en rafraichissant les dorures et les peintures. On installe un appareil de chauffage à l’eau chaude et un orgue.

On enlève le mur de pierres tout autour du terrain de la fabrique.

À la sacristie, la porte d’entrée qui ouvrait sur la rue Notre-Dame, près du rond-point, est déplacée pour se trouver sur la rue Saint-Pierre.

Bénédiction d’un nouveau chemin de croix : le long escalier de la chaire est enlevé.

Quatre ans après avoir écrit son recueil (paru aux presses de P.V. Ayotte) révélant les grandes lignes de l’histoire de l’église de Trois-Rivières, qui sont relatées plus haut, l’abbé Louis-Arthur Lévêque-Dusablon, avec l’aide des abbés Henri Vallée et Louis Denoncourt, a sauvé des flammes plusieurs objets de culte qui allaient atteindre l’église paroissiale. Citons notamment le maître-autel, des peintures et des objets sacrés.

Quant à l’artiste, Rodolphe Duguay (1891-1973), il s’est inspiré d’une photographie ou d’une carte postale pour réaliser, en 1928, cette représentation de l’église paroissiale de Trois-Rivières à la demande de l’abbé Albert Tessier.

Don de Mgr Albert Tessier
Collection Musée Pierre-Boucher
1977 23 D