ENSEIGNE J. B. LORANGER

Tout à l’exemple d’un écureuil prévoyant, agile et travailleur, cette enseigne de commerce a été réalisée pour J. B. Loranger, propriétaire d’un magasin de ferronneries et quincailleries, probablement celle du premier établissement situé d’abord sur la rue Badeaux, à Trois-Rivières, juste après le feu de 1908.

Commerçant de détail et de gros, Jean-Baptiste Loranger déménage sur la rue Des Forges. Une succursale existe aussi à Cap-de-la-Madeleine, sur la rue Notre-Dame, à partir des années 1930.

Au recensement canadien de 1921, Jean-Baptiste Loranger habite avec sa famille sur la rue Plaisante, à Trois-Rivières. Il a 39 ans. Son épouse est Alma Hamel. Ils ont deux fils, Jules, qui va décéder accidentellement en juin 1929, et Maurice; le couple a aussi quatre filles, Cécile, Léonie, Jeanne (1916-2017) et Bernadette. Cette dernière est née le 21 janvier 1918; elle est religieuse durant 40 ans chez les Sœurs Grises de Nicolet. Elle est décédée le 12 avril 1980.

J. B. Loranger est aussi l’un des commissaires de la Commission du Havre des Trois-Rivières au début des années 1930.

Une rue de Trois-Rivières honore la mémoire de ce commerçant, qui a aussi été conseiller municipal (1923-1929).

La donatrice est la cinquième fille de Jean-Baptiste Loranger. En 1947, Angèle Loranger (1921-2006) épouse (Joseph Camille Gilles Raynald) Rainald (sic) Godin (1910-1991), fils d’Hector Godin, manufacturier de cercueils, et d’Amanda Girard. Angèle Loranger est ainsi la belle-sœur du docteur Conrad Godin ainsi que des artistes aquarellistes Rollande Godin-Nobert et Berthe Godin-Crête.

Don d’Angèle Loranger Godin
Collection Musée Pierre-Boucher
1984 995 A

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